La création littéraire réunionnaise exprime à sa façon la culture créole.
La poésie domina la scène littéraire réunionnaise du 19e s, avec Leconte de l'île, fondateur du Parnasse, Évariste de Parny, préromantique,
ou encore Engène Dayot, qui chantèrent, chacun à Sa manière, les charmes de l'île.
Aprés la Seconde Guerre mondiale, un nouveau courant poètique s'affirme, sous les plumes de Jean Albany et de Jean-Henry Azéma, sur un mode plus
revendicatif et plus populaire. Le roman, d'abord dominé par les très conventionnels Marius et Ary leblond, évolue dans les années soixante-dix.
Une nouvelle production littéraire fait son apparition, qui puise souvent son inspiration dans l'histoire de l'île et dans sa diversité culturelle : romans historiques de Daniel Vaxelaire et Jean-François Sam-long sur les
Chasseurs de Noirs et sur Madame Desbassyns, récits d'enfance pittoresques de Dhavid et de Guy Douyére...
Parmi eux, Axel Gauvin a su se hisser sur
la scène nationale, grâce à d'émouvants romans où français et créole se mêlent, participant à l'affirmation d'une identité réunionnaise.