Le tambour malbar est le plus connu. D'un diamètre de 50 cm environ, il est fait d'une peau de chèvre tendue sur un
cercle métallique. On le joue avec une baguette pour les temps et d'une éclisse de bambou pour les contre temps.
Le morlon est un gros tambour cylindrique monté de 2 peaux tendues l'une vers l'autre. Tenu en bandoulière, il est frappé à la main d'un côté (peau mince -chèvre-), à l'aide d'une baguette (peau plus épaisse -bouc-).
Le matalon, plus petit et de forme convexe, est frappé des 2 mains.
Le rouler est la basse rythmique du maloya.
A l'origine, il s'agissait d'un gros tronc évidé. On utilise désormais un fut de vin ou de rhum sur laquelle on cloue ou
tresse une peau de buf. Le joueur est assis à califourchon et frappe l'instrument des 2 mains.
D'environ 40 cm sur 50, le kayamb est fabriqué à partir d'un cadre
de bois sur lequel sont clouées ou tressées de part et d'autre, 2 hampes des fleurs de canne à sucre entre lesquelles circulent
des grains de safran marron (balisier sauvage). Son épaisseur est d'environ 30 mm.
Le joueur le tient légèrement oblique, en le balançant en rythme dans le sens de la largeur, le poignet étant souple.
Le bobre est un arc musical avec résonateur (calebasse) fait d'un bois dur et souple tendue par une corde végétale
ou métallique.
Le joueur le tient face à lui, la calebasse à hauteur de l'abdomen, en frappant la corde à l'aide d'un petite baguette munie d'un
petit hochet.
En éloignant ou en obstruant le résonateur de son abdomen, l'on va obtenir des variations du son.