Sébastien CAMUS, son récit de course

Récit Sébastien CAMUS

Récit de Sébastien CAMUS
2e à la Diagonale des fous 2015 en 24h 41min 50s


S’il vous prend la folle idée de vous aventurer sur le Grand Raid de la Réunion, faites bien attention car la Diagonale des Fous, porte bien son surnom. Une fois engagé, vous serez assimilé à un de ces êtres complètements azimutés qui veulent traverser l’île de la Réunion du Sud au Nord.

Honnêtement, même si on passe pour un fou auprès de notre entourage, cela en vaut bien le coup ! Mais une fois engagé, il est primordial de penser bien se préparer car vous vous attaquez à un sacré morceau.
En ce qui me concerne, cette édition 2015 était ma troisième participation. Après avoir baissé les armes au pied du Taïbit en 2008 et renouvelé l’expérience, 5 ans après en 2013 par esprit de vengeance (je ne pouvais rester sur un abandon) avec une 7e place en 26h41h47s, me revoilà dans le vol Paris/Saint Denis.

En 2013, mon sentiment était mitigé, Je naviguais entre la satisfaction d’être allé au bout, celle d’avoir réussi à relancer la machine qui s’était éteinte dans le Maïdo et l’amertume d’avoir eu de nombreuses complications en course qui m’avaient valu d’avoir perdu beaucoup de temps et d’être passé à côté d’une bien meilleure performance.

Mais revenons à 2015. Premier point important, le parcours. Il est identique à celui de 2013. C’est un gros atout d’avoir parcouru les difficultés qui vous attendent sur ce parcours très engagé aussi bien physiquement que psychologiquement. D’autant qu’il ne faut pas oublier que les conditions sur le Grand Raid sont très difficiles en raison d’un delta de température entre le bord de mer et les sommets qui peut être très troublant. Le parcours est aussi extrêmement technique surtout pour les coureurs qui n’ont pas le pied montagnard et la durée de course est plus importante que sur les autres épreuves du circuit.

Il faut aller au plus juste en éliminant l’inutile Bref, si vous vous inscrivez sur la Diagonale, vous devez savoir à quoi vous attendre et aujourd’hui personne ne peut dire qu’il ne savait pas, car aucun participant ne vous mentira en vous décrivant la course. ET je vais être honnête, pour moi c’est bien la plus dure des épreuves que j’ai faite.

Donc je savais. En ce jeudi 23 octobre 2015, 21h50, me voici donc sur la ligne de départ à Saint-Pierre. C’est la dernière course de la saison en compagnie de mon frère, Sylvain. Nous avons une assistance de choc composée notamment de notre René Rovera qui n’a pas pu prendre le départ pour cause de blessure. Le stress, sincèrement il n’y en a plus depuis quelques années, je suis surtout excité avec une forte envie de voir le départ lancé. J’ai énormément travaillé le mental ces dernières saisons. Je maîtrise de mieux en mieux ces approches et ces derniers instants pour ne pas perdre d’énergie inutilement.

Un facteur de réussite de ces épreuves extrêmes est, pour moi, l’économie d’énergie en plus de nombreux autres facteurs comme la fraîcheur physique et mentale. Il faut aller au plus juste en éliminant l’inutile qui n’a pas sa place ici. Pour ce faire, je travaille ma préparation physique de façon très spécifique avec une optimisation de mon temps d’entrainement en me calant toujours sur ma capacité à récupérer.

En effet, il est très facile de se fatiguer à l’entrainement mais cela ne sert à rien si l’on ne sait pas récupérer derrière pour surcompenser correctement. En complément de ce travail, je cherche de plus en plus à me connaître physiquement et intérieurement. A de multiples occasion, j’ai été surpris par les capacités de notre corps à réagir et à se relancer dans des situations de fatigue avancée, l’un des facteurs de cette réactivation reste le mental qui va influer sur notre organisme. Mais attention car notre mental peut nous faire évoluer dans les deux sens : vers le positif ou le négatif.

C’est à nous de lui donner la bonne direction d’où mon attachement à cette fraîcheur mentale essentielle dans les moments difficiles que nous offrent une course d’Ultra.
Voici 22h00, le départ est lancé tambour battant. Saint Pierre est euphorique avec la quasi totalité des résidents de cette île de l’océan Indien sur le bord de la route. Près de 165 km et quelques 10 000 mètres de D+ nous attendent, mais une inconnue nous envahie, combien de temps allons nous mettre ? Sincèrement, personne ne peut donner un temps d’arrivée, tout le monde va courir avec une épée Damoclès sur la tête en attendant de se prendre son coup de moins bien et de savoir comment il va s’en sortir…

Cette année, j’ai décidé de changer de stratégie et de prendre des risques. Fini les départs en mode gros diesel, j’ai décidé d’y rajouter un petit turbo pour passer en mode super diesel avec un début de course plus dynamique afin de ne pas me retrouver trop éloigné de la tête de course et rester animateur de l’épreuve. En bonne compagnie de mon frérot, nous passons toutes les premières difficultés avec fluidité. L’ascension du Piton Textor (40 km, 2 165 m d’altitude, 2 589 m en cumulé) se déroule plutôt bien, nous sommes en avance sur nos pronostics de temps…pourvu que cela dure… Nous voici engagés dans les montagnes russes de la Réunion Mare à boue passée (50 km), nous nous dirigeons vers Cilaos.

Cette portion nous plait et nous arrivons relativement bien à finir cette première partie de course. Un bon petit ravitaillement. Nous sentons que nous sommes dans le bon lot, le classement est plutôt correct, nous sommes 8ème. Nous ne voulons pas connaître nos écarts pour le moment. A ce moment de la course, il est important de rester focalisé sur soi et non sur les autres. Nous repartons, un petit mémorial à notre passage au pied du Taïbit (2080 m d’altitude) où nous avions abandonné la première année, puis nous effectuons cette ascension sur un bon rythme.

Nous voilà dans le cirque de Mafate avec en point de mire le col des Bœufs (1950 m d’altitude) qui sera notre prochain objectif. Au cours de cette traversée, nous avons l’occasion de rattraper Gediminas Grinius (abandon à Roche Plate 93 km) qui semble subir la course. Sans aucune excitation, nous revenons sur lui petit à petit pour le dépasser avant la grande ascension du col. Le classement évolue en notre faveur, nous sentons qu’il se passe quelque chose de positif mais je tiens absolument à rester serein et à ne pas laisser l’excitation monter en nous car je sais ce qui nous attend. La portion qui va nous amener au ravitaillement de Roche Plate est la partie essentielle de la course.

Tout peut se jouer ici. Nous avons fait plus de la moitié du parcours. Il nous reste à sortir de cette difficulté le mieux possible avant d’attaquer l’ascension stratégique du Maïdo (112 km, 2030 m d’altitude, 7747m de D+ depuis le début de la course). Je suis sur la réserve, j’appréhende énormément cette portion car je sais qu’elle est très difficile et extrêmement exigeante. Je préviens mon frère à de multiples reprises qu’il faut en garder sous le pied car nous nous attaquons à un gros morceau.

Ayant terminé 11ème en 2014 (en 29h34mn57s), il connaît la partie entre Roche Plate et le sommet du Maïdo mais il ne connaît pas ce secteur qui ne figurait pas au programme. Il va rapidement comprendre mon appréhension. Nous voici engagés dans les montagnes russes de la Réunion. Une alternance interminables de montées et descentes raides où nous alternons les marches toutes plus hautes les unes que les autres le tout sous un soleil de plomb. Je résiste comme je peux, le mental en prend un coup car nous ne voyons pas les kilomètres avancer mais nous voyons le temps s’allonger de plus en plus… Nous réussissons tout de même à rattraper des concurrents qui sont en train de subir les supplices de ces gorges. Nous avançons péniblement sous le chant des palles des hélicoptères qui nous survolent depuis quelques heures. Nous nous perdons dans notre tête, la fatigue n’aidant pas, nous avons l’impression de ne pas avancer et de tourner en rond…

Heureusement que j’ai vécu cette épreuve il y a deux ans. Je sais ce qu’il me reste à faire… Atteindre ce satané ravito pour me refaire la cerise et repartir sur la dernière partie de course. Je me projette donc dans ce qui m’attend après le passage du ravitaillement de Roche Plate. Je sais que tout le monde est en train de subir le parcours, il faut rester motivé d’autant plus qu’on nous annonce que le 4ème (Cyril Cointre) est à 2 minutes… Cela me laisse rêveur, puis-je croire à un éventuel podium avec mon Frérot ??? Va-t-on y arriver enfin à boucler une grande course main dans la main ???

« Je monte le Maïdo et j’abandonne, je souffre trop… » Hélas, je sens mon frère de plus en plus fatigué. Il a de plus en plus de mal à rester dans la course et à tenir le rythme. Nous arrivons enfin au ravitaillement de Roche Plate. Je vois que Cyril est aussi cuit que nous. Nous nous retrouvons donc tous les trois à essayer de retrouver des forces pour repartir. Je ne suis pas très bien mais je sais que les autres ne sont guère mieux. Je constate que Sylvain souffre. Je le laisse se recentrer, seul face à lui même, en espérant au fond de moi qu’il va trouver la force pour repartir de plus belle. Nous restons près de 10mn sur ce ravitaillement pour se ressourcer. Je me ravitaille au mieux, je me reconcentre sur mon objectif de podium que je sens plus en plus accessible mais aussi difficile. Durant notre standby au ravitaillement de Roche Plate, de nombreux autres concurrents sont revenus sur nous. Le classement se voit donc totalement chamboulé. Je passe d’une potentielle 4ème place à la 8 ou 9ème place…Je ne cherche même plus à compter, je sens qu’il est temps de repartir et de revenir en course sous peine de sombrer dans nos douleurs physiques. Je retourne voir mon frère déterminé pour essayer une ultime fois de le relancer. Sa réponse est catégorique, un électrochoc « Je monte le Maïdo et j’abandonne, je souffre trop…’’

La claque. Mon rêve de podium avec mon frère s’envole en ces quelques mots…Il faut que je réagisse…Maintenant. Il faut que je fasse MA course et que j’aille chercher ce que je suis venu chercher, LE podium. Ce podium qui sera la consécration de tout le travail que j’ai fourni toutes ces années… Le résultat de toutes ces concessions parfois très difficiles qu’il a fallu que j’assume. Je sais que si je repars fort, j’ai la possibilité de relancer mon corps. Je peux le remettre en rythme. Il ne me restera plus qu’à maintenir mon effort le plus longtemps possible. Tant qu’une ligne d’arrivée n’est pas franchie tout se passer. Il est temps d’aller le chercher ce résultat que j’attends depuis si longtemps. Je décide donc de me lancer à folle allure dans ma dernière grosse ascension de la course. Je sais ce qu’il m’attend après et il faut que je reparte en course maintenant. Quelque peu énervé par la situation, je sens qu’il est en train de se passer quelque chose. Je sens que la machine repart et qu’il faut que j’en profite pour me rapprocher au maximum du podium à la fin de l’ascension.

Une fois au sommet, je ferais un bilan des écarts et je verrai. Me revoilà donc seul en course, à la course au podium. Je reviens très vite à la 4ème place, je sens que je suis en train de faire des écarts. Vais-je réussir à tenir le rythme ? Je vais tout faire pour et pour ce faire, je me cale aux données de mon GPS. Vitesse ascensionnelle, cardio, mon cerveau est en train de calculer à toute vitesse pour me placer au rythme le plus juste pour ne pas m’emballer et me retrouver complètement rincé au sommet sous peine d’avoir fourni un effort totalement inutile. Le sommet est bientôt là, j’entends des encouragements au dessus. Ils ne sont pas pour moi car ils ne peuvent pas me voir…serait-ce le podium qui se rapproche ??? Je reçois à mon tour des encouragements. On m’annonce Iker Karrera (5e au final en 26h41mn42s) et Freddy Thevenin (3e au final en 25h17mn48s) à 2mn… 2 minutes ??? Il se passe quelque chose Seb, à toi de jouer maintenant. Je laisse mes données physios de côté et décide de tenter un coup de poker. L’excitation, c’est ce qui vous amène au delà de tout. Si je passe le sommet ne serait ce qu’en 3ème position, je vais en surprendre plus d’un et là, ça va me booster. Mon objectif est à présent de faire vibrer mon entourage, mes assistants et tous ceux qui sont en train de me suivre derrière leur écran. Je veux passer en 3ème position et pouvoir lire cette euphorie sur le visage de mes amis qui m’attendent au sommet. Je veux leur donner pour recevoir leur énergie qui me permettra de me dépasser. Il est temps d’aller le chercher ce résultat que j’attends depuis si longtemps.

Me voilà derrière Freddy, je sens qu’il est en train de subir, j’en profite. En tout respect, je le dépasse en l’encourageant car je sais ce qu’il est en train de vivre. Mais je profite de la situation pour prendre la 3ème place et atteindre mon poste d’assistance. C’est l’euphorie, ils n’auraient jamais cru me voir à cette place. Tout le monde est excité mais René sait qu’il s’agit d’un moment important de la course. Il me prend entre ces mains et me demande de me reconcentrer. LA course n’est pas finie, tout le boulot reste à faire. Sans réellement l’entendre, je lis dans ces yeux ce que je dois faire. On se connaît tellement que le message passe rien que dans le regard. J’ai le sentiment de capter toute son expérience et sa science de la course en un instant. Je sais ce que j’ai à faire. Aller chercher Antoine Guillon (en tête depuis le pied du Taibit, 72e km). Si elle doit se faire, la deuxième place se fera sur le chemin. Avant de repartir pour une descente de folie sur Sans Soucis (126e km), je préviens notre équipe que Sylvain est dans le dur et qu’il faut absolument le tenir informé de ce qui se passe. J’ai l’espoir que l’effort que je suis en train de produire va lui donner l’énergie nécessaire pour repartir et peut être l’amener à me rattraper pour terminer ensemble. Mon rêve reste en tête, je sais qu’il est capable de chose extraordinaire et je ne le lâche pas…

Je suis en train de faire la descente de ma vie Après ce passage du Maïdo, une longue et éprouvante descente nous attend pour rejoindre le ravitaillement de Sans Soucis. Tant qu’à faire, autant que cela passe vite… A la course poursuite pour la deuxième place voire la première, je descends comme jamais. Je suis en train de faire la descente de ma vie. A toute allure, j’enchaine les premiers passages sinueux du haut de la descente pour ensuite enjamber les longues marches et la piste. Un pointage m’annonce 2nd à 20mn d’Antoine…2nd mais où est Iker que je cherche à rejoindre depuis tout à l’heure ? En fait, après mon passage au ravitaillement, Iker s’était arrêté pour se ravitailler et je ne l’avais pas vu. Parfait, je suis en train de reprendre du temps sur Antoine, je suis en 2nd position de la Diagonale. Je sais que Freddy est en train d’essayer de me rattraper…Ok, c’est la course. Maintenant il faut tout gérer.

Me voilà au ravitaillement de Sans Soucis. Je cherche désespérément mon assistance. Dans ces moments de fatigue avancée, il est très important pour moi de me ressourcer auprès de mes proches. Ils m’offrent une énergie qui m’aident à aller au delà et à me dépasser. Malheureusement, suite un problème d’acheminement, je ne pourrais les retrouver qu’au ravitaillement de la Possession (144e km). Pour le moment je ne le sais pas et je continue mon chemin en espérant pouvoir les voir au prochain passage. Halte-là, chemin Ratineau (136e km), personne…ce n’est pas grave : s’ils ne sont pas là c’est qu’ils ne pouvaient pas être là. J’espère juste qu’il n’est rien arrivé à Sylvain et que ce n’est pas la cause de cette absence. Mais je dois rester concentré. Antoine est à près de 27mn devant moi, mon pointage dans la descente ayant été plus qu’optimiste, je ne désespère pas et reste motivé à jouer tout en ne sachant pas où se trouve Freddy qui est peut être juste derrière moi. Je sais qu’il descend très bien et que l’euphorie des encouragements des Réunionnais peux l’emmener au plus haut de son niveau. Quoiqu’il en soit, je ne vais pas lâcher cette place et pour être honnête je vais en remettre une couche pour me rapprocher d’Antoine. Je saute, me rattrape aux arbres, évite les branches, danse sur les rochers et les racines.

Le ravitaillement de Possession est en vue. C’est la folie ici, je suis entouré de je ne sais combien de personnes qui n’arrêtent pas de hurler. René tente de me parler je ne comprends ses mots qu’à moitié. Il est obligé de se rapprocher de moi pour que je puisse l’entendre me donner les derniers conseils de course. Le stade de la Délivrance se rapproche…enfin je serais plutôt tenté de dire que je me rapproche de plus en plus de lui. Les heures s’accumulent sur ma GARMIN, la fatigue aussi. Je sens les hypoglycémies de plus en plus, elles ont l’air de m’envoûter. J’ai des rappels à l’ordre mais j’ai la chance de connaître de mieux en mieux mon corps et je les repousse une à une en m’alimentant le plus précisément possible pour pouvoir maintenir mon effort et ne pas trop demander à mon système digestif déjà très sollicité ces dernières heures. J’essaye de prendre conscience de l’ensemble de mon corps, de le prendre dans sa globalité et de faire attention à tous les points essentiels qui pourront m’amener au bout. Boire, manger, pousser dans les bonnes angulations pour ne pas cramper, faire attention à mes appuis pour ne pas me fouler une cheville, et prendre les bonnes trajectoires surtout sur ce sentier pavé qui décore cette fin de parcours. Me voilà au dernier ravitaillement, il ne me reste plus que la descente du Colorado, tellement exigeante mais signe d’une fin de course tant attendue. Je me lance à toute vitesse dedans, je ne veux pas subir, je sais qu’il me faut du rythme et un maximum de fluidité. Cette descente est horrible en fin de parcours. Il s’agit d’une des descentes les plus dures que je connaisse. Elle n’est pas très longue mais tellement technique ! Il n’y a pas un rocher ou caillou dans le bon sens. Je saute, me rattrape aux arbres, évite les branches, danse sur les rochers et les racines. Je veux voir cette ligne, je l’attends mais je ne veux pas me projeter tant que je n’y suis pas.

Ça y est, c’est terminé, j’y suis arrivé ! Il est temps de profiter de ce moment unique, magique et exceptionnel. Je foule enfin le sol de cette piste en terre battue. Tout le monde me félicite, je me demande si je ne rêve pas… Je tente de réaliser… Je l’ai fait, j’ai enfin réussi à l’avoir ce podium sur une grande course ! Depuis toutes ces années et surtout depuis 2013 avec deux saisons difficiles qui se sont enchaînées, j’attends ce moment d’exception. Je revis mon arrivée de la CCC® 2013 (deuxième derrière l’espagnol Jordi Bes, voir les résultats de la CCC 2013) avec une autre saveur celle de mettre un terme à une période de galère. Je viens de vivre 24h40 de course où il s’est passé énormément de choses, où j’ai encore tellement appris. Je me sens bien, je n’ai pas encore mal mais cela ne va pas tarder. Je sais que mon corps va me rappeler à l’ordre une fois qu’il se sera refroidi mais je le remercie de m’avoir permis de vivre cette Grande Aventure. Je continuerai à le respecter encore plus pour espérer revivre un autre moment comme celui-ci.

Il est maintenant temps de remercier ceux qui sont à l’origine de tout cela et qui m’ont permis d’une façon ou d’une autre vivre ce que je vis. Je vais être obligé de terminer avec ces mots… car je sais que je ne peux pas inclure tout le monde, la liste est trop longue mais tous savent que je pense à eux…Ceci ne pourrait exister sans eux, c’est un travail d’équipe Merci ma Chérie, Padre, Madre, Frérot, mon René, Richard, Nicolas, Sylvia, Grégoire, Aline, Mickaël, Emmanuel, Aloïs, Lucie, Reynald, Laulau, Arnaud, Tchoun, Ugo, Gat, Massimo…

Sébastien Camus




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