" Plusieurs races, un seul coeur ! "
Saint-André suit les principes de la "créolité". Les lances entrecroisées symbolisent par leur couleur l'union des quatre ethnies de la Réunion : européenne, africaine, chinoise et indienne. les roseaux représentent la canne, la vanille parle d'elle-même : la commune en cultive depuis l'aube de son peuplement.
Commune à vocation agricole dès l'aube du peuplement, Saint-André a connu la plus forte concentration de travailleurs immigrés indiens autour de ses champs et usines. Grâce aux nouvelles voies de communication, la commune attire une nouvelle population en quête d'air campagnard et d'authenticité créole. Ses attraits touristiques, à l'écart des grandes voies de circulation, méritent largement le détour.
Villégiature des premiers mutins, berceau de la culture tamoule.
Sur 5037 hectares, Saint-André est une commune bien peuplée, dont la population ne cesse de croître depuis quelques année. Ceci explique par les nouvelles voies rapides mettant le centre ville à 15mn du Chef lieu. La vocation de la commune est agricole dès 1670. Le climat chaud et humide explique bien sûr cette végétation luxuriante et le fait que tout ou presque pousse là-bas. Vastes étendues sucrières, mais également culture de la vanille sur tuteurs. Dans le quartier de Dioré, la commune bénéficie aussi de quelques 200 hectares de forêt semi-primitive, attrait touristique non négligeable.
La vocation sucrière ancienne explique l'abondance de maisons de maîtres de style purement colonial, d'usines sucrières désarmées mais aux reliefs souvent très bien entretenus. Saint-André est également le berceau de la culture Tamoule de l'île étant donné la très forte concentration de travailleurs immigrés indiens qui y furent amenés.
D'où cette abondance de temples magnifiques et floraison de cérémonies très hautes en couleurs.
Les premiers exilés sont reclus à Bourbon en 1646 par M.Pronis, gouverneur du comptoir français de Fort-Dauphin, pour mettre un frein à leurs ardeurs mutines.
Débarqués du Saint-Laurent, ils sont installés dans le Quartier des Français, sur les bords de la Rivière Saint-Jean.
La région de Saint-André a donc, historiquement, vu débarquer les premiers Français.
Leur chef était un certain Jean Lecler, surnommé "Des Roquettes".
Ils ne restèrent pas dans l'île, mais le séjour leur fut éminemment profitable puisque lorsqu'une barque vint aux nouvelles, on retrouva nos gaillards pétants de santé.
De cette réputation d'Eden se fit jour la nécessité de coloniser définitivement Bourbon. Saint-André à d'abord fait partie du quartier de Sainte-Suzanne en 1704, avant de devenir section administrative de la commune de Saint-Benoît en 1733.
Devenue commune en 1741, elle acquiert la totalité de ses compétences en 1825.
En 1725, on ne relevait que 23 concessionnaires, répartis en Quartier-Français, Champ-Borne et Saint-André.