Jean-Baptiste de Villiers
Du 12 juin 1701 Au 5 mars 1709
Sous son administration le développement vivrier de l'île prît un tournant favorable. Il accorda de nouvelles concessions, réglementa l'esclavage naissant et encouragea partout la production agricole.
Il fit le tour de l'île pour en évaluer les potentialités et poussa jusqu'à la Plaine des Cafres Où un piton porte son nom.
Il assouplira la pratique commerciale interne. Si le commerce est libre entre les colons, il maintiendra l'interdiction d'échanges avec les forbans ou les vaisseaux de passage.
Il consignera ses impressions dans son journal aujourd'hui conservé à la New York Library.
Le passage du Cardinal Légat Thomas Maillard de Tournon en 1703 à Bourbon lors de son voyage en Chine va déclencher chez de Villiers un zèle religieux retrouvé. Tous les habitants devront, sous peine d'amende, d'assister à la messe. Il va poser solennellement la première pierre de l'Eglise de St Paul.
Jouissant de la haute considération des habitants, il va rentrer en France le 5 mars 1709.
C'est lui qui va offrir à un jeune homme de grand talent le poste d'adjoint de l'île. Séduit par ses états de service aux Indes sous François Martin et ses qualités de clerc, de Villiers dénichera en Antoine Boucher un administrateur d'avenir.